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Les journées Rennaises de la Laïcité organisées du 28 novembre au 9 décembre sont l’occasion d’explorer les multiples façons de se relier en tant qu’humains, au-delà de nos croyances et de nos doutes, voire de nos certitudes.
Télécharger le Flyer des 11 évènements de ces journées
(débats, ciné, théâtre, café citoyen, conférence…)
J’ai été invité à contribuer à la rencontre du dimanche 3 décembre, pour présenter le Tiers Lien comme initiative laïque destinée à déconstruire nos méfiances, nos préjugés, et à expérimenter des relations plus fraternelles. Participeront aussi à cette initiative de l’Association des Baha’is de Rennes : Le C.I.E.U.X, Comité Interreligieux pour une Éthique Universelle et contre la Xénophobie, le C.C.B.R., Centre Culturel Bouddhique de Rennes.
L’esprit même de cette rencontre se veut ouvert et invitant au dialogue, avec un temps significatif d’échange entre participants, au-delà de nos propres retours d’expérience. Occasion de découvrir le nouvel espace du Polyblosne.
Prendre 3 heures un dimanche après-midi n’allait pas de soi. La trentaine de présents a activement participé aux échanges et apprécié les témoignages pratiques, et apporté ses propres expériences et questions.
J’en ai noté quelques-unes qui peuvent aussi concerner le Tiers Lien : Comment installer la confiance ? Comment ne pas prendre le vocabulaire pour acquis (le sens des mots) ? Comment incarner la liberté de conscience dans la liberté d’expression ? Quelles valeurs partager dans une société en crise ?
Beaucoup de vécu partagé par les autres intervenants sur l’action dans les écoles, tant publiques que privées, la subtilité de la « ligne de crête » entre ouverture à la spiritualité (souvent en réponse aux attentes des enfants et enseignants), et non-prosélytisme. Avec le constat que les institutions freinent rarement les initiatives dès lors qu’elles sont coconstruites avec les parties prenantes, enseignants, parents…
Ce que j’ai retenu en une phrase, c’est sans doute que la laïcité n’est pas un concept « froid », mais une façon de mettre en œuvre notre désir de fraternité, de ne pas utiliser nos différences de croyance comme des obstacles à l’intérêt mutuel, voire à la sollicitude.
Enfin, pour finir sur une note moins positive, j’ai été très attristé d’apprendre que les Bahá’ís sont réellement persécutés en Iran, terre d’origine de leur foi.