Retour sur les dernières rencontres (06-08/24)

Un ZOOM, une soirée dans un bar, un temps plus long en Tiers Lieu, trois occasions d’explorer les chemins possibles vers un futur désirable à partir des 5 questions posées par la Fresque du Buen Vivir :

  • Quelles seraient les FONDATIONS d’une société plus juste ?
  • Quels sont les modes d’ACTION, les méthodes pour avancer ?
  • Sur quels TERRAINS ça s’expérimente, se vit, se prépare ?
  • Qu’est-ce qui doit MOURIR, de notre mode de civilisation actuel ?
  • Qu’est-ce qui peut (RE)NAITRE, de nos meilleures façons de faire société ?

Nous sommes partis à chaque fois d’une fresque vide que les participant.e.s complétaient à partir de leurs propres expériences, aspirations. Sans aucune autre consigne que « ce qui vous vient à l’esprit, il n’y a pas de bonne ni de mauvaise réponse, pas de définition stricte de chaque catégorie… ».

L’historique de la fresque était parfois proposée avant l’exercice collectif, parfois après. L’important est de ne pas en montrer les détails pour ne pas influencer les participants, tout en ouvrant le champ aux « changements globaux de la société dans les 5 – 50 – 500 ans qui viennent ».

Dans l’espace de l’Albergerie, un traveling entre la version « historique » d’avril et le résultat du travail collectif du 3 août :

(publication vidéo attendue)

Vous trouverez plus bas les compilations des « 5 quadrants », mixant les productions des différentes rencontres de l’été reprises sous la forme Klaxoon, non hiérarchisées.

J’en retiens quelques enseignements à la fois sur le processus d’animation et le contenu.

  • Laisser un peu de flou sur ce que représentent les 5 axes permet une expression plus libre, chacun⸱e proposant des mots et expressions selon sa sensibilité, son expérience, qu‘il s’agit d’accueillir sans jugement.
  • Il est heureux que nous ayons été peu nombreux à chaque fois, car le simple exercice de recueil (les post-it en silence), puis de relecture collective (explicitation, premiers rapprochements entre propositions) prend déjà du temps. En plus grand groupe, il faudra trouver des formes d’animation qui permettent aussi l’expression orale de chacun.e.
  • Laisser les propositions dans leur imperfection relative et leur propre logique de classement montre aussi les cheminements de pensée, les différences de sensibilité, et cela fait aussi partie du recueil (jardin sauvage moins maîtrisé)

Un second temps d’échange qui permettrait de reformuler, reclasser, s’accorder sur ce qui est « fondamental » et « souhaitable » par exemple, ce qui est plutôt un « objectif » ou un « moyen », se justifierait surtout pour un groupe qui veut continuer le travail sur sa propre fresque (clarifier les notions, trouver des sources d’information, des exemples de mise en œuvre…).

On passerait alors d’un travail d’expression / exploration à une phase de rationalisation / organisation visant une meilleure compréhension collective et peut-être un passage à l’action coordonné sur certains terrains. Ce serait la vraie dimension « éducation populaire » de la fresque.

  • Une partie de la production permet d’enrichir la « fresque de référence » qui peut ainsi garder sa propre cohérence (vocabulaire, organisation)
  • Une exploration critique de cette dernière demanderait, elle aussi, un temps spécifique, à ce stade elle reste plutôt un « exemple » que les participant⸱e⸱s peuvent consulter après coup si ielles le souhaitent. C’est pourquoi elle n’est montrée rapidement qu’après la coproduction du jour.

A l’Albergerie nous n’avons pas uniquement travaillé autour de la Fresque, nous avons aussi beaucoup discuté entre nous, regardé quelques documentaires qui ont nourri notre réflexion (et parfois aussi enrichi la fresque).  Il y a du potentiel pour un travail plus approfondi d’exploitation de ce qui est proposé par les participants, en particulier de réflexion sur les scénarios / récits / actions qui mettraient en cohérence une partie de ces ingrédients :

Quelles actions permettent l’émergence concrète de 2 ou 3 items de ce qui doit renaître, sur quels terrains (spatiaux ou culturels), en mobilisant quels acteurs avec quelles méthodes, et en quoi cela permet de diminuer l’influence de ce qui doit mourir, et est-ce que cela contribue bien à renforcer les fondations qui nous tiennent à cœur ?

A partir de cette grille, chaque action collective (politique, sociale, éducative…) ou geste individuel prend sens dans une perspective plus large, plus systémique. La conscience de cette appartenance à une dynamique humaine plus large, inappropriable, mais cohérente, est à mes yeux l’intérêt principal de cette exploration collective.

Me reste à ce stade la même interrogation que pour les cercles de rencontre Tiers Lien sans thématique imposée : comment faire participer les personnes éloignées de ce genre de discussion, voire éloignées des valeurs humanistes qui transparaissent des premiers échanges (« problème » des bulles sociales que je touche jusqu’ici), dans quels lieux « installer » des fresques en libre-service avant une rencontre collective pour les regarder ensemble ? Mes prochaines expériences seront probablement dans des lieux publics, institués (MJC…) ou non (places, parcs).

Vous êtes invité.e.s à vous emparer du principe, à votre façon. Initiez des conversations là où vous êtes, en réutilisant la trame proposée ou en tentant des formulations différentes, n’hésitez pas à prendre contact avec moi pour continuer à diversifier et mutualiser ces expériences. Tout est à disposition en licence libre (CC-by-SA), ni copyright ni certification d’animateur. Juste un lien à conserver pour mieux mutualiser.

SI vous n’avez pas participé à l’une de nos rencontres, je vous suggère de remonter au début de l’article et répondre pour vous-même (et par écrit) aux 5 questions posées avant de jeter un coup d’œil à la façon dont les participants de cet été ont répondu. Tous vos commentaires sont bienvenus, (mais modérés), via le formulaire en bas de page.

En guise d’avertissement, un aveu de modestie : Je ne prétends pas avoir réinventé l’eau chaude, il n’y a peut-être là pas grand chose de nouveau pour les pros de l’éducation populaire. J’ai croisé d’autres formes de fresques très intéressantes lors du Festival de la Décroissance à Saint-Maixent-L’école, j’espère vous en rendre compte un jour prochain. Certaines ont déjà leur place dans celle du Buen Vivir, les autres y arriveront, avec les autres approches d’Educ Pop….

Et voici donc les « jalons » posés par les participants sur ce chemin vers le Buen Vivir. Moi, ça me donne envie de prolonger la conversation. Pas vous ? :

1. Les FONDEMENTS d'une société plus juste, désirable
1. Les FONDEMENTS d’une société plus juste, désirable
2. Les LIEUX et ESPACES d'expérimentation, émergence
2. Les LIEUX et ESPACES d’expérimentation, émergence
3. Les METHODES pour produire les transformations
3. Les METHODES pour produire les transformations
4. Ce qui doit MOURIR
4. Ce qui doit MOURIR
5. Ce qui peut (RE)NAITRE
5. Ce qui peut (RE)NAITRE

Avant-programme 2-3/08 Plestan

Les 2 jours de « citoyenneté active » des 2 et 3 août 2024 à l’Albergerie seront pour partie organisés autour d’animations conçues autour de la Fresque du Buen Vivir, mais aussi largement ouvertes et adaptables en fonction de l’élan vital des participants ! Venez avec vos « provisions » de tout type à partager : alimentaires, bonne humeur, pourquoi pas mauvaise humeur aussi, connaissances, savoir-faire, inspirations…

L’un des objectifs est d’augmenter l’interconnaissance des réseaux formels et informels qui préparent aujourd’hui le monde de demain, et s’y préparent…

Des temps spécifiques de présentation de l’intention que nous portons, et des ressources que nous offrons comme communs :
vendredi et samedi à 11H, 15H, 18H et 20H

Des projections de documentaires ouvrant à débat, notamment « Et Maintenant on fait quoi », où il est question de précarité alimentaire, de RSA et de création(s) collectives. Participation libre pour aider à financer le film…

Et du même réalisateur, Vincent GLENN, des extraits d’un projet de documentaire autour du Revenu de base

Des « activités à la carte« 

  • Cocréation continue d’une nouvelle fresque du Buen Vivir, introduits par une présentation de la démarche
  • Déclinaisons artistiques, graphiques, incarnations spatiales… pour donner vie(s) à la fresque (capsules théâtrales… ?)
  • Des temps d’exploration de revues / livres autour des transitions, dont livres UTOPIA : La Manifeste, Le Buen Vivir, Le Bien-être un projet politique…
  • Des temps ludiques / corporels, agités et méditatifs
  • Des temps de repas partagé

Pour in fine coconstruire une dynamique citoyenne locale sur la durée
(un archipel des confluences local / régional) :

  • Identification de thèmes de nouvelles rencontres en Bretagne (ex : la propriété légitime, les formes du soin, résister et créer…) + liens avec les Universités UTOPIA à venir.
  • Pistes de liens plus continus entre réseaux pour continuer la coopération autour de la diffusion d’imaginaires positifs et de leur construction pratique
  • Appropriation de la démarche Tiers Lien par d’autres acteurs (Tiers Lieux notamment), réutilisation des outils, échanges d’expériences…

Vous pouvez nous adresser commentaires et propositions via le formulaire proposé dans l’article Rencontres juillet-août 2024 ou via le formulaire contact ci-contre.

l’Albergerie : 11, la Vallée, 22640 PLESTAN

A 2 minutes à pied de la gare SNCF de Plestan (Ligne Rennes-Brest) et de l’aire de covoiturage de Carmoran (sortie Plestan Carmoran de la N12). Un hébergement sommaire est possible sur place.

Covoiturage proposé via Mobicoop.

Plan d’accès

Ce qui manque, c’est le lien

Je pose ça ici, extrait de « Vallée du Silicium » d’Alain Damasio. A lire absolument pour s’équiper dans le monde que nous « offrent » les GAFAM.

Mon hypothèse est la suivante. Ce qui manque, selon moi, aux deux bouts du spectre, de la psychotique en chaise roulante jusqu’à Elon Musk, sociopathe d’extraction supérieure, en passant par les salariés d’une vingtaine d’années à 15000 dollars par mois, en passant par vous et moi, qui n’en faisons pas plus lourd, au mieux, que nous indigner en caressant discrètement la vitre de notre smartphone, ce qui manque, c’est le lien. La capacité à lier. L’empathie et la sympathie minimale. La faculté hautement humaine, mais aussi pleinement mammifère, à pouvoir souffrir et sentir avec. La faculté à pouvoir être traversé par cette détresse, à la recevoir plein corps, au point de ne plus pouvoir la tolérer sans agir.

A. Damasio – Vallée du Silicium, p. 101

Quel paradoxe que de partager ça (aussi) par internet et les réseaux sociaux.

Mais nous avons les moyens de ne pas accepter ce scénario du « technococon ». Relire Faites péter les bulles, devenez « cas contact », en toute conscience ?

Rencontres juillet-août 2024

(mise à jour : 10/07/24)

Affiche des rencontres ZOOM 22/7 + Rennes 24/7 + Plestan 2-3/8

Toutes ces rencontres sont ouvertes à tou.te.s, libres et gratuites.

En ligne le lundi 22 juillet

12h30-14h Atelier de re-création d’une fresque ex-nihilo (presque)

18h00-19h30 Exploration et échanges sur les animations / exploitations potentielles à partir de différentes fresques

Et si de l’intérêt se manifeste pour ça, prolongation en soirée pour enrichir ensemble la fresque « extensive »

Lien ZOOM (je viens de retirer le code d’accès supplémentaire)

En présence à Rennes le mercredi 24 juillet

  • Des rencontres nomades en ville la journée
  • 2 sessions au bar BABAZULA en soirée : 18h-19h30 et 20h-21h30

A Saint-Maixent l’école 26-28 juillet

Peut-être quelques rencontres en « OFF » pendant Décroissance le festival ?

A l’Albergerie (Plestan, 22) les 2 et 3 août.

Deux jours d’échanges et animations complémentaires, co-création permanente d’nue nouvelle fresque, travail sur la version existante, exploration avec les livres Utopia, peut-être projection d’un documentaire… Programme et plan d’accès ici.

Vous pouvez aussi me faire signe pour une session spéciale pour votre réseau, sur une approche particulière, pour inventer ensemble une forme d’animation spécifique…

Vers un Tiers Lien plus « militant »

Je sens aujourd’hui une forme d’urgence à partager et contribuer à développer des espaces d’intercompréhension au service d’un monde meilleur pour les humains et pour tout le champ du vivant, plus encore qu’à la création du Tiers Lien en 2020.

J’ai beaucoup hésité entre deux versions du Tiers Lien :

  • Un Tiers Lien « social » dont l’objectif est de provoquer des rencontres favorisant un décloisonnement social, de permettre à des personnes de découvrir d’autres façons de vivre, de penser, en rencontrant avec le cœur et l’esprit ouvert des mondes qu’ils côtoient mais dont ils ignorent tout. En faisant le pari que de proche en proche cela permettra plus de tolérance mutuelle, de coopération, de paix.
  • Un Tiers Lien « militant », qui propose d’explorer les dérèglements systémiques de nos sociétés dans des cercles de dialogue thématiques, et mettre en lien toutes les contributions à une transformation désirable. C’était le premier élan issu de ma participation au MOOC u.lab fin 2019

J’ai commencé à développer le premier pour éviter que mes propres préoccupations ne deviennent un facteur de sélection des participants, à l’encontre de la volonté inclusive. Les réponses à la question « faut-il un thème de départ ?», explorée lors de mes premières rencontres, étaient très variées.

Sans devoir changer son slogan, « Invitation à des conversations authentiques dans / pour un monde qui change », le Tiers Lien (re)devient un creuset d’une mise en lien plus militante.

L’utopie du « Tiers Lien social » n’est sans doute pas caduque ni stérile pour autant, mais nécessitera quelques décennies et l’effort de nombreux pionniers et pionnières pour devenir une pratique banale. N’hésitez pas à vous emparer de cette intention et tester, je partagerai volontiers vos expériences sur le web Tiers Lien.

Les prochaines rencontres viseront donc à se parler de nos élans et moyens d’action, en utilisant comme toile de fond et prétexte la Fresque du Buen Vivir dont vous trouverez ici la présentation initiale.

Vous pouvez librement en parcourir la version numérique, et en suivre les futurs déploiements :

Tout ce travail reste en usage libre sous licence CC-By-SA 4.0, libre à vous d’en faire un support pour d’autres rencontres.s

N’hésitez pas à partager ici en commentaire ce que ça vous inspire !

Nouveaux cercles jeudi 14/12 et jeudi 21/12 au Polyblosne

Venez goûter au dialogue authentique ente inconnus, pour tous et toutes, habitants du Blosne, de tout Rennes et au-delà ! Cela vous donnera peut-être des idées pour changer un peu les conversations lors des fêtes de fin d’année ?

Le Polyblosne nous ouvre ses portes jeudi 14 décembre et jeudi 21 décembre à 18h30, pour des sessions de 2 heures qui permettront d’explorer deux modalités de rencontre (deux cercles de 30′ chacun, toujours en petits groupes):

  • 1° Sans autre consigne que « s’écouter l’esprit et le cœur ouverts, se découvrir »
  • 2° Se parler d’un sujet tiré au hasard ou décidé par chaque cercle

Si vous hésitez, et préférez « savoir » avant de « faire », venez participer à la table ronde prévue au même endroit dimanche 3 décembre à 14h30, « Faire vivre l’amitié fraternelle et l’unité dans un cadre laïc », objet de notre précédent billet.

LE POLYBLOSNE, 1 bd de Yougoslavie, 35200 RENNES -, proche du Triangle, métro Le Blosne

3/12/23 Participation aux journées Rennaises de la laïcité

[Mini-compte-rendu en commentaire de l’article complet, cliquer sur le titre pour le lire]

Les journées Rennaises de la Laïcité organisées du 28 novembre au 9 décembre sont l’occasion d’explorer les multiples façons de se relier en tant qu’humains, au-delà de nos croyances et de nos doutes, voire de nos certitudes.

Télécharger le Flyer des 11 évènements de ces journées
(débats, ciné, théâtre, café citoyen, conférence…)

J’ai été invité à contribuer à la rencontre du dimanche 3 décembre, pour présenter le Tiers Lien comme initiative laïque destinée à déconstruire nos méfiances, nos préjugés, et à expérimenter des relations plus fraternelles. Participeront aussi à cette initiative de l’Association des Baha’is de Rennes : Le C.I.E.U.X, Comité Interreligieux pour une Éthique Universelle et contre la Xénophobie, le C.C.B.R., Centre Culturel Bouddhique de Rennes.

L’esprit même de cette rencontre se veut ouvert et invitant au dialogue, avec un temps significatif d’échange entre participants, au-delà de nos propres retours d’expérience. Occasion de découvrir le nouvel espace du Polyblosne.

(Flyer, précision : 14H30 – 17H – Polyblosne, 1 Bd de Yougoslavie)

Place à l’humanité !

Au milieu des multiples appels à la haine ou à la disqualification d’une partie des humains, l’archipel des confluences a su trouver des mots simples et directs pour affirmer que ce n’est pas le seul chemin que peut prendre notre humanité.

Edgar Morin nous a fait l’honneur d’une visio lors de l’université 2023 du Mouvement Utopia samedi 28 octobre, à laquelle participaient nombre de participants de l’Archipel et des Convivialistes. Il a renforcé notre détermination à ne pas nous laisser emporter par les logiques d’oppression, d’ignorance, de vengeance sans fin.

Lire son message

Le texte de l’appel

…Créer à partir de ces « places à l’humanité ! » des espaces pour des rassemblements physiques ou à distance, marches, danses, repas conviviaux, débats de qualité …

Archipel des confluences

Ce message correspond tout à fait à l’éthique du Tiers Lien et à notre souhait de contribuer à plus de fraternité incarnée entre des univers sociaux bien différents, à la compréhension mutuelle, seule voie d’une paix durable.

Le Tiers Lien se reconnaît donc parfaitement parmi ces « Places à l’humanité ! » et vous invite à soutenir cette action en signant, relayant…

Tiers Lien militant à l’Albergerie

Photo J-M Viel

Dans le cadre du « mois de l’ESS », AIRS / L’Albergerie invite dimanche 5 novembre les acteurs-chercheurs de l’éducation populaire et tou⸱te⸱s citoyen⸱nes concerné⸱es par le vivre ensemble.

Nous échangerons sur les espaces de rencontres et les modalités de ré-invention du lien social au XXIe siècle, entre lieux institués, tiers-lieux et espaces-temps informels. Quelles libertés d’in(ter)vention, quelles contraintes ? Quelles « luttes » explicites ou sous-jacentes ? Comment les savoirs d’expérience nourrissent-ils les savoirs du lien ?

Nous (Jean-Michel Viel et Thierry Merle) partagerons nos retours d’expériences de l’Université Utopia des 26-29/10, de l’Université des mouvements sociaux et des solidarités (UEMSS) de fin août, et de l’Archipel des confluences, et vous invitons évidemment à apporter vos propres moissons (et éventuellement quelque chose de plus nutritif à partager).

Temps d’échange largement informels, en fonction des présent⸱e⸱s et une expérimentation de cercles « Tiers Lien » à 15H.

Où ? 11 la vallée, 22640 Plestan (à 200 m de la gare mais peu de trains le dimanche) Plan d’accès

Quand ? Dimanche 5/11, passez quand vous voulez entre 10h et 17h, pas d’inscription nécessaire.

Offres / demandes de covoiturage (de Rennes notamment)

La 1e rencontre : retour d’expérience

Voici un bilan de la 1e rencontre du Tiers Lien à la Garden Partie, le 27/09/23

Le plus positif pour commencer :

Les participant.e.s étaient tou.te.s satisfait.e.s d’avoir participé, et prêt.e.s à recommencer l’expérience (plutôt au printemps pour l’une d’entre elles). Le cadre bucolique de la Garden Party permettait d’organiser des tables séparées (et la météo a été favorable le temps de la rencontre), et de s’hydrater tout en échangeant.

Temps d’échange bref mais pertinent. Même en 20 minutes on apprend.

Merci d’oser dans la simplicité créer ces temps d’échange.

Proposition très intéressante, discussion qui m’a fait réfléchir sur ma propre activité de lieu.

Très bonne idée, me donne envie de partager avec de nouvelles personnes, et aussi agir dans / avec la communauté.

Une découverte sans idée préconçue. Comment évoluer ensemble ?

On s’est donné du temps, on s’est rendus disponibles pour s’écouter l’un(e) l’autre.

Témoignages de participant.e.s notées dans le « cahier mémoire » du Tiers Lien

Je peux ajouter dans ces points positifs la contribution – exceptionnelle – de Jean-Michel qui est venu partager non seulement son expérience, mais aussi les légumes de son jardin, généreusement distribués à la fin de notre rencontre !

Deux axes d’amélioration identifiés

Le premier en lien avec l’objectif premier du Tiers Lien « Casser les cloisons sociales, permettre des rencontres improbables » :

Nous étions (seulement) une dizaine, pour l’essentiel des amis qui étaient venus avec un.e ami.e. Même les personnes rencontrées qui s’étaient déclarées intéressées n’ont pas fait ce premier pas (enquête à venir pour savoir si c’était un pb de date, de lieu…). Mais le nombre de participants n’était pas un problème en soi, deux « cercles » de 5, ça suffit pour que chacun.e. s’y retrouve.

Conséquence plus ennuyeuse, la diversité sociale que je souhaitais (souhait partagé par les participants) n’était pas au rendez-vous.

Peu de diversité dans notre petit groupe, comment faire venir des gens de milieux différents ?

Leçon numéro 1 : Dans la mesure où il s’agit d’invitation à des rencontres 100% humaines, l’invitation gagnera à être elle aussi être 100% humaine. Les flyers et annonces (Ouest-France, Infolocale) n’ont pas apporté de curieux / curieuse. Je m’attacherai donc pour les prochaines à identifier les personnes physiques qui pourraient faire relais dans les structures et associations que j’avais contactées, pour qu’elles participent… avec un.e autre personne.

Le second point d’amélioration, relève en fait d’une option d’animation préparée mais non mise en œuvre compte tenu de la dynamique qui s’est mise en place :

Ne pas savoir quoi dire, oser dire ? Ou oser rebondir ? Besoin de plusieurs boucles d’échange

Compte tenu du départ annoncé de quelques participant.e.s après le premier tour de dialogues, le groupe restant s’est retrouvé autour d’une table pour continuer l’échange, notamment à propos de l’expérience vécue. Tous ont convenu qu’un tour c’était déjà bien, mais qu’enchaîner sur un 2e cercle avec d’autres personnes aurait permis d’être de plus en plus à l’aise, de mieux s’ajuster.

J’ai présenté les « cartes thèmes » que j’avais préparées, pensant les tester si besoin avec quelques tables. Les participants ont « validé » leur contenu, tout en proposant qu’elles ne soient données que lors du 2e partage en cercle, laissant la liberté de faire connaissance de façon plus ouverte lors du 1er échange.

Cela restera à tester / valider lors des prochaines rencontres.

Pour compléter ce retour d’expérience, je vous invite à lire le texte d’accueil / présentation que j’avais préparé pour l’occasion, que vous pourrez retrouver dans « les outils du côtoyen ».