L’utopie du Tiers Lien étant que des millions de Français de toutes conditions sociales participent à des rencontres de ce type, il va de soi qu’il est indispensable qu’elles soient…
Libres et gratuites !
Avec un « chapeau » si besoin pour les frais liés au lieu, aux ressources mobilisées
Les lieux de rencontre sont donc idéalement des lieux publics ou mis gratuitement à disposition. Certains espaces peuvent se rémunérer sur les consommations proposées en marge de la rencontre, mais un achat ne doit pas être obligatoire. La pratique des « consommations suspendues » (j’achète une boisson ou une part de tarte de plus pour un tiers qui vient sans argent) est encouragée.
Il ne faut pas rémunérer le(s) facilitateur⸱trices ?
La 2e utopie du Tiers Lien est que les groupes de côtoyens arrivent progressivement à se passer de facilitation tierce, en acceptant que tout ne se passe pas toujours de façon idéale. La vraie vie, mais en plus attentifs quand même, et avec quelques « outils » partagés.
Le « pari », c’est que celles et ceux qui auront pris goût à des conversations sincères dans le cadre du Tiers Lien auront à cœur d’en retrouver la qualité dans leurs autres contextes, professionnels, familiaux, associatifs…
Et que dans ce cadre-là, ils seront assez conscients de la nécessité de se faire accompagner par des professionnels, dont c’est le métier, qu’on les appelle coachs, facilitateur⸱rices en intelligence collective, accompagnateur⸱rices du changement, thérapeutes… qu’il faudra bien rémunérer.
Inversement, celleux qui auront expérimenté la puissance de transformation du dialogue authentique dans leur cadre professionnel auront peut-être aussi envie de partager cette qualité de relation avec celles et ceux qui n’ont pas cette chance via leur organisation.
Il y a donc complémentarité entre notre sphère d’action, totalement libre, et les contextes commerciaux avec leurs propres règles.
Vous trouverez quelques réflexions complémentaires dans la page :