Une plateforme libre pour relier les côtoyens ?

Les côtoyens (et côtoyennes, bien entendu) sont tous ceux et celles qui veulent se rapprocher, se côtoyer, partager leur vécu pour coconstruire un monde vivable. Résultat d’une faute de frappe dans le document ci-joint, j’ai trouvé ça assez poétique et parlant pour l’adopter. Cela m’évitera ainsi d’horribles termes du genre « usagers créateurs du Tiers Lien ».

Le Tiers Lien est un projet d’émergence de tels petits groupes décloisonnant les représentations et les envies d’agir, pour développer du lien social sans catégorisation des participants. Comme certains tiers lieux de village (bars culturels…) destinés à entretenir l’âme collective, et complémentaire des tiers lieux dont l’objectif est plus « programmatique » (expression artistique, expérimentation sociale de quartier…). Il a aussi pour ambition de décloisonner les groupes sociaux, invitant tous les types de citoyens (et évidemment citoyennes) à s’y rencontrer.

Mais comment dans les villes ou dans les espaces ruraux faire se rencontrer ceux qui justement ne se croisent pas d’habitude ? Commencer petit et faire au fil des ans des émules par le bouche à oreille ? Atteindrons-nous une masse critique avant de nous essouffler ? Je suis trop impatient de voir expérimenter divers prototypes pour m’en contenter. Aussi j’invite la communauté du logiciel libre à s’emparer du projet pour construire son « point d’ancrage » dans le monde des réseaux sociaux.

Ce document de 4 pages rappelle l’intention globale, une ébauche de cahier des charges, une vision de déclinaisons possibles, et propose un premier espace-temps de dialogue via Zoom le 28 avril 11h30-13h (lien).

Vous verrez c’est presque comme Face B, mais tout le contraire. Si ça vous inspire, faites moi signe !

Ah au fait, à propos de libre, Le Tiers Lien a mis à jour sa politique de partage CC-BY-SA 4.0

Ajout 6/5/20 : Quelques sources / inspirations pour les lecteurs et lectrices qui veulent mieux comprendre le « libre » :

1) Covid-19 – Pour du libre et de l’open en conscience – Mémorandum
Consulter sur ce site la liste des soutiens pour trouver les structures impliquées dans cette dynamique. J’y ai trouvé notamment les contributions suivantes fort intéressantes :
2) Pour un Plan National pour la Culture Ouverte, l’Education Ouverte et la Santé Ouverte !
3) et l’article du monde diplomatique le solutionnisme n’est pas la solution qui pourrait nous inquiéter pour l’avenir du Tiers Lien (tout à fait non-solutionniste) : « …Conséquence : les projets plus subversifs qui pourraient produire des institutions de coordination sociale non commerciale meurent… »« Les infrastructures [techniques] telles qu’elles existent ne sont malheureusement pas celles de l’assistance mutuelle et de la solidarité »

ZOOMs thématiques du Tiers Lien

Suite aux premiers échanges lors du ZOOM du 2 avril, je propose des échanges à partir de chacun des 4 « axes » ci-dessous, afin de voir comment ils font système et comment et où faciliter la « transition ». Contactez-moi si vous souhaitez ajouter une session à une autre date ou être informé(e) des suivantes. J’envisage une session en soirée ou week-end pour celles et ceux qui sont toujours mobilisés en journée.

Cliquez sur le titre pour rejoindre la réunion (accès par téléphone possible si besoin, mais sans les images ! Demandez-moi les codes)

  • Innovation éthique : mardi 14/04, 16h30-18h.
    Au-delà d’une RSE basique, comment assumer une responsabilité quant à la société à laquelle on contribue à travers nos innovations (produits, services, organisations…). Quels processus de management de l’innovation pour une société désirable ?
  • Enseignement supérieur, sciences et transition sociétale :
    mercredi 15/04, 9h30-11h. Comment l’université et les grandes écoles préparent-elles (ou pas) les nouvelles générations à être les acteurs d’une véritable transition ? S’associent-elles aux initiatives sociales « hors les murs » ?
  • Démocratie inclusive et participative : mercredi 15/04, 16h30-18h. Comment faire entrer toutes les parties prenantes (y compris entreprises, scientifiques…) dans les débats sur le développement humain des territoires ? Développer une culture générale populaire favorisant la participation de tous aux choix sociétaux ? Capitaliser les expériences ?
  • Économie solidaire, finance non prédatrice : jeudi 16/04 16h30-18h Comment reprendre la main sur l’économie à une échelle humaine ? Articulation ESS / secteur marchand / industrie… Des outils financiers éthiques aux circuits monétaires extra bancaires.

Quelques autres thématiques devront un jour ou l’autre nourrir le Tiers Lien:

  • Les relations de l’activité humaine à la nature, l’écologie et la reconnexion, au-delà des dimensions scientifiques,
  • L’art comme moyen d’appréhension du monde et de l’existence humaine,
  • L’éducation au sens très large, quels humains / quelle humanité nous « produisons » ?.
  • Et au cœur de ces connexions, le positionnement intérieur du dirigeant, leader entrepreneurial ou politique, voire de tout manager qui influence pour le meilleur ou pour le pire tout le système potentiellement créatif qui l’entoure. En fait il s’agit d’éthique, sous-jacente à toute la démarche du Tiers Lien !

Mais rien ne nous interdit d’y faire référence dans les premiers échanges.

Échanger pour se dire quoi ?

L’objectif est dans un premier temps d’identifier les « parties prenantes » et personnes engagées, partager les intentions, les valeurs, les projets et processus qui contribuent à ces « axes », pour viser à l’horizon de quelques mois des groupes de rencontre ouverts (implication citoyenne) pouvant générer de petits ou grands pas créatifs dans ces directions, probablement reliés entre eux.

Bien entendu nous ne referons pas le monde en 1h30, ni ne « couvrirons » le sujet. Mais nous pourrons créer du lien entre des personnes susceptibles d’arroser les premières graines plantées là, les rhizomes d’une intelligence collective non bridée par les contraintes programmatiques institutionnelles.

In fine (horizon 20 ans ?), contribuer à ce que notre culture commune fasse une place croissante à ces sujets dans tous les lieux de débat, publics et privés, qui orientent l’action des décideurs. Et à ce que ces débats soient suffisamment éclairés pour que les décisions puissent s’élaborer sur des bases plus inclusives, participatives, transparentes, éthiques.

Comment se fait-il que collectivement nous créions une société qui entraîne des conséquences sociales, environnementales, économiques (exclusions) dont personne ne veut ?

Otto Scharmer « La Théorie U, Renouveler le leadership »

Pour un projet rassemblant plus de gens comme moi ? Voyons voir…

Le ZOOM Tiers Lien du 2 avril a généré des interrogations, ouvertures, réflexions imprévues que je souhaite partager avec vous.

En deux points pour le lecteur pressé :

  1. Le tiers lien ni « groupe militant thématique » ni « grand bazar fourre-tout » mais espace de vitalisation croisée entre initiatives, à partir de 4 points de départ à aborder lors de prochains échanges ZOOM
  2. Pour contribuer sans devenir un « café du commerce », un cadre méthodologique est utile pour garantir une écoute constructive. La Théorie U pourrait faire l’affaire.

La première surprise a été les retrouvailles joyeuses de deux ex-collègues qui s’étaient perdues de vue, contribuant à la chaleur humaine du moment.

Quelle « promesse » du Tiers Lien ?

Une première question de fond a été soulevée : faut-il proposer un but commun, une « promesse » du Tiers Lien, qui soit plus concrète et fédère plus qu’une intention aussi ouverte que « se rencontrer, se concerter pour améliorer le monde » ? Nous avons deux scénarios possibles :

  • Identifier un « champ d’action » prioritaire et formuler une intention donnée a priori pour que s’y retrouvent celles et ceux qui y adhèrent, et que chacun sache d’avance quel but / résultat est visé par le groupe / la communauté ;
  • Viser d’abord la création de liens interpersonnels entre citoyens de différentes cultures, activités, visions du monde pour d’abord se (re)connaître, partager vécus et expériences, puis partir de cette commune perception pour inventer comment ensemble coconstruire un « supplément d’humanité » là où nous sommes.

La première stratégie est déjà celle des nombreux clubs professionnels, des tiers lieux, des associations militantes, des think tanks spécialisés (technologies, science et société, démocratie participative, etc…), que le Tiers Lien n’a pas vocation à remplacer (je ne suis pas mégalo à ce point !) mais que nous pourrions explorer, relier, contribuer à diffuser. C’est déjà hénaurme, non ?

D’ailleurs la vision des acteurs déjà identifiés (voir un monde qui change) est déjà perçue comme « effrayante » par certains participants qui auraient peur de s’y perdre. La forme Mindmapping y est peut-être pour quelque chose, en attendant une vision plus artistique…

Nous percevons bien les limites de la seconde option. Qui, à part quelques retraités désœuvrés, répondrait spontanément à une invitation à se rencontrer, se découvrir à partir d’une intuition vague que le lien peut apporter du bien, et qu’un projet commun pourrait émerger « naturellement » de l’intérêt mutuel, voire de l’empathie générée entre les participants ? Pour beaucoup ce serait « perdre du temps si ce n’est pas aligné avec mes objectifs prioritaires ». Mais qui prendra le temps de regarder ce qui nous concerne tous mais n’est prioritaire pour personne, si chacun s’identifie à son rôle professionnel, ou de militant, ou à sa stratégie de réussite personnelle ?

La réponse pragmatique est sans doute entre les deux scénarios : ne pas espérer d’emblée embrasser le système dans sa globalité, le fonctionnement interdépendant des quatre grands axes décrits dans l’image d’entête de ce site, avec l’art et la nature au milieu, mais commencer par organiser des rencontres autour de chacun des thèmes, en s’autorisant ensuite à explorer les ponts avec les voisins…

C’est l’option que je propose donc à ce stade, voir le billet suivant :
ZOOMs thématiques du Tiers Lien

« Je me sens coincée, je voudrais être entourée de plus de gens comme moi ! »

Une seconde émergence de nos échanges a fait écho à ce cri du cœur d’une participante.

Mon questionnement :  « Tu veux dire des gens qui pensent comme toi ? Pour créer du nouveau ? »

« Non, pas des gens qui ont les mêmes idées que moi, mais des gens qui acceptent de remettre en question leurs représentations, qui savent surtout écouter vraiment et s’intéresser aux points de vue des autres, aux logiques d’action de ceux qui ne voient pas le monde de la même fenêtre. ».

Le Tiers Lien est bien l’endroit, même s’il est surtout « en ligne » aujourd’hui, confinement oblige, où l’on peut rencontrer des gens « comme ça », ouverts à l’exploration sensible du monde en devenir grâce à des rencontres authentiques, et moins focalisés sur la certitude d’avoir raison et la volonté de convaincre.

D’ailleurs, l’un des outils mis à notre disposition par la théorie U, l’un des fondements (non exclusif) du Tiers Lien, le premier à cultiver, est la capacité d’une écoute profonde, pour accepter de remettre en question ou élargir notre vision du monde, puis de nous laisser toucher et transformer par l’autre. Sans savoir où cela nous mène.

Le dernier point que cette rencontre « sans programme » a permis, c’est justement de légitimer un peu l’intérêt d’un partage préalable des apports de la théorie U : vision des aspects systémiques des fractures économiques, sociales, environnementales, nécessité de « redescendre » à d’autres niveaux de perception et d’analyse, pertinence de démarches de cocréation faisant une large place au « cerveau droit », à l’intuition, à des formes plus larges d’inspiration.

En tout cas, même si nous n’étions guère nombreux, l’énergie tranquille du groupe m’a semblé fructueuse, à la fois stimulante et rafraichissante pour les participants. Peut-être l’atmosphère particulière de ce moment de confinement rend-elle plus possible ce type de rencontre que la période de frénésie habituelle. C’est donc le moment d’en profiter.

N’oubliez pas de rejoindre l’un des ZOOMs du Tiers Lien dans les prochains jours

Thierry

Lettre ouverte aux parlementaires intéressés par le « jour d’après »

Rennes, le 4 avril 2020

Mesdames, messieurs,

Je lis grâce à France Info que plusieurs d’entre vous lancent une consultation pour « préparer le jour et le monde d’après ». J’ose espérer que vous êtes coordonnés avec France Stratégie, dont l’Appel à contribution – Covid-19 : pour un « après » soutenable nous invite aussi à une réflexion de fond sur ce qui peut et doit changer.

Votre intention me semble excellente, mais cela signifie-t-il que jusqu’à présent vous vous préoccupiez surtout d’entretenir le « monde d’avant » ?

Je lis que vous voulez aboutir en un mois à des propositions susceptibles de se transformer en propositions de loi, synthèses des mesures les plus populaires, « sur le modèle de la démocratie participative ». Merci de l’invitation, mais la mise en place qu’une vraie démocratie participative nécessitera du temps long, pour ne pas la confondre avec un « café du commerce » où seules les idées toutes faites se concurrencent, ou pour un « méga-sondage » dont les résultats vont surtout encombrer vos étagères.

Nous croyez-vous collectivement capables d’imaginer en un mois des réponses aux problèmes que notre modèle économique et social a entretenus depuis 2 ou 3 siècles ? (qui plus est sur la base de la popularité, rarement synonyme de pertinence). Pouvons-nous imaginer que des lois (que vous mettrez probablement quelques mois à rédiger et quelques années à approuver ?) vont modifier comme par magie les comportements humains qui ont fondé le « monde d’avant » que certains espèrent voir réactiver le plus rapidement possible  ?

Et pourquoi repartir de zéro, alors que tant de « think tanks », associations, ONG… ont développé des expertises sérieuses sur ces sujets, que tant de « rapports » ont été écrits et soigneusement rangés ? Les analyses et les réponses nous les avons. Mes propositions concernent donc plutôt le processus qui permettrait de les mettre en œuvre :

  • A tous les échelons géographiques, de la commune à la nation, généraliser les processus de décision s’appuyant sur des comités de citoyens, accompagnés d’experts (scientifiques y compris sciences de l’homme, politiques, philosophes) et formés pour avoir un regard critique sur les modèles et représentations à l’œuvre, en fonction des sujets traités (comme cela semble avoir été fait pour la Convention Citoyenne pour le Climat).
  • Partager le pouvoir de compréhension et suivi des indicateurs sociaux et économiques pour mettre les données ouvertes à la disposition de tous ceux qui souhaitent analyser le fonctionnement du monde, et ne pas nous contenter donc de soigner les apparences, créer de beaux « récits nationaux » cache-misère.

Cela nécessite donc probablement de développer :

  • une recherche publique ouverte (dans son processus, ses données et ses résultats) capable de se mettre au service de l’intérêt général sans risque de conflit d’intérêt (vs entreprises ET gouvernement), et s’appuyant aussi sur les associations comme capteurs et données et diffuseurs des connaissances,
  • des politiques d’accès à la formation continue plus ambitieuses, incluant une éducation populaire citoyenne qui permette au plus grand nombre de participer à une démocratie participative éclairée,
  • des moyens d’inclure dans ce processus tous les citoyens, y compris ceux qui aujourd’hui sont souvent considérés comme des citoyens de 2e catégorie, voire comme des non citoyens, mais qui font partie du monde de demain, comme de celui d’aujourd’hui,
  • et donc probablement, organiser la société pour qu’une telle participation ouverte ne pénalise pas financièrement ou professionnellement ceux qui s’y engagent. Pistes possibles : semaine de 4 jours (et le 5e citoyen), indemnités / revenu citoyen pendant les périodes d’investissement participatif…

En tout cas cela ne s’imaginera pas en un mois, ni même en un an. Si vous voulez vraiment contribuer à un futur souhaitable, œuvrez à 20, 30, 50 ans, donc bien eu delà de votre mandat et de ses perspectives de renouvellement.

D’un point de vue pratique, le principal pouvoir dont vous disposez aujourd’hui et qui peut ouvrir le chemin dans cette direction, c’est d’encourager et démultiplier les initiatives locales, nationales, internationales portées par des valeurs humanistes.

Notre pays ne manque pas d’entrepreneurs, d’activistes, de facilitateurs en intelligence collective, d’hommes et femmes de bonne volonté, ni de méthodes pour coconstruire et animer ces expérimentations.

Pour contribuer au jour d’après, comme vous semblez le souhaiter, ce que vous avez surtout à faire, c’est de prendre au sérieux les expérimentations portées par ceux qui sont déjà depuis des années à l’œuvre pour construire un monde différent, avec des variétés d’acteurs et de modalités d’action probablement difficiles à retraduire dans une consultation comme celle que vous proposez aujourd’hui.

Puisque votre pouvoir semble passer par des « projets de loi », je fais le vœu que vous puissiez rédiger des lois qui permettent, qui encouragent, qui soutiennent, plutôt que des lois qui interdisent, contrôlent…

Car je veux croire que si vous acceptez de partager le pouvoir d’analyse, réflexion, décision, si vous acceptez de ne plus tout comprendre / contrôler, mais devenez dans le monde d’après les « super-facilitateurs » du monde en émergence, vous gagnerez en impact réel sur le monde (et en noblesse) ce que vous aurez perdu en influence directe.

J’entendais ce matin sur France Culture une citation de Victor Hugo : « Ce siècle (le XIXe !) est destiné à parachever la révolution française par une révolution humaine ». On a pris un peu de retard, mais la suite de l’histoire n’est pas écrite. Je compte sur vous pour faciliter l’expression des talents de ceux qui veulent écrire une suite humaniste qui fasse honneur à la France. Peut-être est-ce sincèrement votre projet au travers de cette consultation, à laquelle je vais continuer à participer avec intérêt.

Avec mes sincères salutations,

Thierry Merle,

« Majordome » du Tiers Lien.

Première rencontre du Tiers Lien le 2/04, en visio !

Le Tiers Lien était déjà – avant le Coronavirus – un espace d’invitation à la co-création dans l’incertitude d’un monde plus vivable, humain, joyeux, en reliant connaissances, engagements, émotions à l’œuvre.

Je vous invite à expérimenter le type de conversations authentiques et sensibles que veut encourager le Tiers Lien, lors d’un rendez-vous en ligne :

Jeudi 2 avril de 17h30 à 18h30 (pas d’inscription nécessaire)

Lien pour nous rejoindre https://zoom.us/j/509273711

Que vous soyez (au masculin ou au féminin) dirigeant, chômeur, artisan,  fonctionnaire, agriculteur, activiste, homme au foyer, artiste, élu,  chercheur, étudiant, ou rien de tout ça mais humain impliqué dans la  construction du monde qui change, vous êtes bienvenu(e). Nombre de  participants non limité. En fait si, mon abonnement actuel permet 100 connexions. Si le standard explose, j'en organiserai d'autres...

On y fera quoi au juste ?

Après l’accueil par votre serviteur, et une courte présentation pour « donner le la » et se sentir déjà reliés, des échanges en petits sous-groupes (car c’est possible en ligne !) permettront de partager vécu et intentions, explorer quelques questions de fond. Puis nous mettrons en commun de ce qui peut et doit l’être.
Il ne s’agit pas de se convaincre de quoi que ce soit, de trouver une « réponse » à la crise, mais de s’ouvrir à une perception de ce qui « bouge » en nous et autour de nous comme germes de la société à venir.
Le dialogue pourra continuer avec ceux qui le souhaitent sous des formes diverses, de nouvelles connexions se feront, des projets émergeront peut-être dans ou autour du Tiers Lien.

Bienvenue dans le « Tiers Lien »

Jusqu’ici, le Tiers Lien était en couveuse au sein d’un groupe d’intérêt sur LinkedIn, ouvert à tous, où les échanges et partages continuent. Ce site permettra plus d’accessibilité et de souplesse, vers une communauté plus large.

Son objectif : faciliter l’émergence d’une nouvelle façon de « faire société », relier les points de vue, les initiatives, par des conversations courageuses, sans « effet de manche », mais par l’ouverture qui rend nos relations humaines.

Voici une présentation de l’intention générale en quelques images